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12 juillet 2022
E-santé et DMDans un futur rapport, la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) propose quelques lignes directrices en vue de doper la e-santé en France.
Ainsi que l'a relevé APMnews, la Cnam souhaite ainsi renforcer son soutien en :
- Accompagnant « les innovateurs en santé numérique », dans le développement de solutions conformes aux standards de qualité définis par les autorités sanitaires. « L'Assurance maladie pourra faciliter le développement de modèles économiques innovants sur les champs qui ne sont pas encore mûrs à ce jour, notamment dans le cadre de l'article 51 ». L’article 51 ? Il s’agit de l’une des dispositions de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) 2018 visant à expérimenter des organisations innovantes et optimiser les prises en charge de l’Assurance maladie
- Développant « l’évaluation des innovations en santé numérique » afin « d'homologuer » celles en compliance avec les critères établis par les autorités sanitaires. Ce travail d’évaluation pourrait voir la création d’une nouvelle catégorie de produits de santé (aux côtés des médicaments et des dispositifs médicaux) : les thérapies digitales, ou digital therapeutics (DTx). Celles-ci désignent les solutions numériques utilisées pour soigner les patients.
- Pistant les innovations de rupture dans des domaines ayant démontré leurs preuves, à savoir les applis de prévention et d'accompagnement des patients, les DM assurant un suivi des patients (télésurveillance) et les solutions de partage d'informations entre acteurs de santé.
Une implication réelle... qui demande encore plus d'implication
Sans surprise, le document souligne l’essor de la santé numérique, notamment à l’aune de la crise du Covid. « Appuyés par des technologies qui étaient pour certaines déjà aptes à répondre aux attentes des utilisateurs, bon nombre d'initiatives, outils, usages et acteurs, tant publics que privés, ont trouvé une caisse de résonance dans la crise sanitaire en venant répondre aux besoins croissants des soignants et des patients ».
« Répondre aux besoin croissants »... Et pour cause. Les bénéfices de la santé numérique se vérifient à plusieurs niveaux au sein du système de santé : le « financement des soins à l’organisation », « l’activité des professionnels » ou « l’acceptabilité par l’ensemble des acteurs ».
Dans son rapport, la Cnam loue l’implication des autorités publiques dans leur volonté de prendre le tournant de la santé digitale. Mais pour l'Assurance maladie, cet effort doit s'intensifier en réponse à la multiplication des innovations, afin de les accompagner, les évaluer et les réguler.
Cette mission de régulation entre précisément dans le scope de la Cnam en matière d'e-santé. L'institution rappelle également dans son rapport ses rôles de « financeur » et « d'opérateur ». Elle est notamment en charge de la mise en route de la plateforme Mon Espace Santé.
Les formations e-santé de l'Ifis
Pour répondre aux problématiques des acteurs de la santé numérique, l'Ifis propose un panel de formations dédiées à cette thématique, tant pour les industries du DM que pour celles du médicament :